André Drouet

La plus grande partie de mon temps se partage entre l’écriture et le travail du bois. Deux passions qui sont nées en même temps, assez tardivement puisque j’avais trente trois ans. Si je cite le bois, c’est qu’il entre souvent dans mes pages, aussi l’ouvrage m’apporte une sérénité qui m’aide à enrichir l’écriture.

Très jeune, j’ai été un observateur attentif, de mon entourage, ensuite de l’humanité dans son ensemble. Paradoxalement, jusqu’à l’âge indiqué, je restais muet. Ainsi j’emmagasinais les révoltes – les émotions… Puis, bien qu’absolument pas préparé au travail d’écriture, j’en ai ressenti tout à coup le besoin. Elle ne m’a plus jamais quitté.

Mon catalogue compte deux sortes de livres : des romans et des recueils. Les deux premiers recueils sont constitués de poèmes et de proses poétiques. Les autres, c’est un regard sur l’humanité et sur moi-même, accompagné du plaisir d’écrire sous une forme poétique, tendre, émotionnelle…

Recueils

La plume bavarde11€
Petites conversations11€
Le bois d'encre13€
Écrire comme respirer12€
Épilogue ou le dernier cri14€
Le cri prolongé14€
Le crépuscule de l'âme12€
Humanité ?13€
L'Epouvantail13€
Quand mûrit septembre12€
Chuchotements12€

Romans

Guillaume, messager de la source au bois17€
Le métier de menuisier14€
La maison délabrée14€
Au nom du père et du fils19,50€
Les divagues du temps13€
Faits d'hiver (nouvelles et récits)12€
Mes ruisseaux sont des fleuves12€

Pour toute commande, s’adresser à :

Mr Drouet André
5, rue du Lieutenant de vaisseau Widmer
76100 Rouen
and.drouet@laposte.net

Autres publications

  • Intruse, nouvelle publiée dans le ROUEN Lecture n°102.
  • Le flibustier du bocage, nouvelle publiée dans le ROUEN Lecture n°111.

Articles de presse

Nouveau

Le Chant des vagues

André,

Le meilleur moyen d’écrire ce que je pense de votre roman c’est encore d’en rédiger la critique comme autrefois… Voilà! (Tout est dit!)

Voilà un roman naturel, naturel parce qu’André Drouet a voulu raconter une histoire à sa manière, celle d’un artisan, d’un amoureux du travail façonné à la main. Artisan du bois, sa passion de toujours, il a appliqué sa méthode à l’écriture : Il garde le souci du détail, prend soin de tout conter, à son temps, au rythme de la vie quotidienne. En installant son héros, un célibataire à la retraite, il invite son lecteur à le suivre pas à pas dans son appartement qui ouvre sur un bois : Sébastien parle à son chêne.
Le ton est donné. André Drouet accompagne Sébastien tout au long de ses journées, tout au long de ce temps où le solitaire pense à son père, soudainement disparu un mauvais jour. Et cette blessure provoquera peut-être la rupture de Sébastien avec la femme qu’il aime. Et le temps passe. Et Sébastien fait ses courses, sa cuisine, part en voyage en Bretagne, le pays qu’il aime. Il se promène à Saint Malo, séjourne dans un hôtel à Cancale et se lie d’amitié avecs les propriétaires. En fait, Sébastien souffre de son isolement : s’il enchaîne tranquillement ses tâches journalières, s’il va errer à la pointe du Grouin ou au cap Fréhel, c’est à la fois pour réfléchir à son destin, écouter la mer et parler aux vagues.
Un jour le père reviendra – mais pourquoi raconter la fin de ce roman ? – une fin qu’André Drouet réserve tranquillement comme si ce n’était pas l’essentiel ? Le Chant des vagues tient à la fois de la confession, du journal intime et de la fiction romanesque : il échappe ainsi à toute logique. André Drouet n’est logique qu’avec lui-même. Contemplatif, observateur, critique de notre époque en perdition, il dénonce sereinement l’égoïsme général, ces compromissions quotidiennes et les renoncements trop habituels des hommes et des femmes anesthésiés par les médias inféodés à l’argent – roi.
Moraliste, André Drouet ? Certes. Et alors ? Sébastien, porte parole de l’écrivain estime que nous sommes tous responsables de notre état de vie : le monde se noie et un témoin déclenche l’alerte parce qu’il a le souci de voir un peu plus loin que les autres : il regarde la mer, écoute le chant des vagues.
L’écriture, simple, tranquille prend son temps – le temps même du lent déroulement des jours d’un solitaire qui préfère la nature aux hommes et vit chaque jour à la mesure qui lui convient.
Une leçon de sagesse, de savoir vivre, un cheminement qui peut parfois tourner en rond. On frôle les redites, on croit que certaines pages sont inutiles – et on découvre alors que c’est de cette lenteur même qu’André Drouet tient son style, son charisme – son humanité.

Roger Balavoine